juin 19, 2012 0

Guillochage & Co

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Prouesses technologiques obligent, les marques horlogères en avaient presque oublié l’art ancestral du guillochage, du sertissage ou de l’email. Les récents salons horlogers de Bâle et Genève ont remis l’habillage au centre de la montre témoignant d’un savoir-faire alliant tradition, créativité, et modernité.

photo : source BASELWORLD

Les montres à cadran guilloché TW 27 et TW 35, à découvrir très prochainement

Les nouveaux cadrans des montres Tamawa s’ornent de sillons qui se croisent et s’entrecroisent à l’infini. Propices à des jeux de lumière entre les creux, d’un extrême raffinement, ces cadrans  feront assurément l’objet de bien des convoitises. Disponibles en finition argentée ou dorée.

L’art du guillochage 

Né au XVIème siècle pour décorer des surfaces métalliques et non métalliques, il apparaît dans l’horlogerie au XVIIIème siècle. C’est à cette époque que l’on cherche une solution pour rendre les surfaces métalliques plus durables afin de trouver une alternative au cuir que l’on utilisait pour revêtir les montres. Sur une boîte de montre polie, la gravure devient ainsi un excellent moyen de protéger ces surfaces de l’usure et du ternissement, tout en leur conférant un aspect décoratif. Mais l’horlogerie s’est aussi et surtout appropriée cette technique pour la décoration des cadrans et des autres parties du mouvement de la montre. Le guillochage connaît ses heures de gloire au XIXème siècle jusqu’au début du XXème siècle. Outre ses applications en horlogerie, la technique du guillochage est utilisée alors pour la décoration d’objets divers tels que briquets, stylos, cadres, entre autres. De deux types, les machines à guillocher exécutent un mouvement courbe (nommées « tour à guillocher ») ou un mouvement rectiligne qui permet de graver des lignes droites ou brisées. En variant ensuite l’espacement et l’entrecroisement de ces lignes, il est possible d’obtenir une quantité infinie de décors et de trames, du motif géométrique à d’autres plus fantaisistes, prenant les noms de « grain d’orge », « clou de Paris », ou encore « pavé de Paris » pour n’en citer que quelques uns.

 

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